Ces hommes, femmes et enfants
Qui semblaient si normaux et pourtant …
Se sont demandés mais pourquoi

Pourquoi et comment des personnes
Ont-elles pu commettre
Des atrocités sur des êtres

Des êtres privés de leur vie
Où dans leurs « lits »
Ils s’endormaient la peur au ventre

Ventres affamés
De ces hommes qui sont morts pour être nés
Dans le froid et la chaleur de cette ville

Ville fantôme où règne
Un peuple qui a engendré tant de peine
Dans cette atmosphère de malheur

Malheur de ce peuple de souffrance
Qui n’avait pas connaissance
Qu’Auschwitz deviendrait leur tombe

Tombe de milliers de gens
Des gens devenus simples numéros et pourtant
Ils ne demandaient qu’à vivre

Vivre, ces enfants n’en ont pas eu la possibilité
Ils se sont sentis apeurés, humiliés
Car les Allemands ont ouvert pour eux

Pour eux, l’entrée des Enfers
« Arbeit Macht Frei »
C’est le début de la fin où ces gens qui ont eu
tellement faim

La faim dans cette usine
Où tant de gens sont morts dans ces ruines
Sans le moindre souvenir

Souvenirs, films, et photos
Sur lesquels nous demeurons sans mots
Comme ce peuple innocent

Innocents, ces corps brûlés dans les flammes
Ce nuage noir transportant leurs âmes
Ce nuage noir représentant le « Führer»

« Führer » toi qui as commis un véritable massacre
Massacre dont tu n’as jamais été puni
Massacre qui a engendré tant de cauchemars

Ces cauchemars que tant de gens ont vécus
Choses que nous n’avons jamais vues
Souvenons-nous de la souffrance qu’ils ont subie

Ces hommes, êtres qui reposent en paix
Se réveillent et nous observent dans ce ciel si gris
Gris comme leurs uniformes malpropres

Alors nous devons nous souvenir
Souvenir de ce massacre et nous unir
Pour que plus jamais personne

Ne meurt pour être né.

Nina RAHIL
1ère STG Lycée Edouard Herriot-Lyon